GRIMM

Contes de l’ombre (Création 2003)

Cahin-caha dévie le cirque vers un univers passionnel en tissant sa propre trame, un conte sur la renonciation, le secret et la trahison, un conte où l’épreuve ne se révèle pas punition mais, incitation, un chemin vers la réalisation de soi.


Grimm by cahin-caha par cahin-caha

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Grimm
Photo : Fanny Soriano

Il n’est pas question ici d’un conte de fée pour enfants mais plutôt, d’une imagerie cruelle, arbitraire, sombre et sensuelle de l’inconscient - à la source des écrits des frères Grimm - qui sert de clef d’entrée dans un univers de transformation, de magie et d’initiation, dans un monde divisé en ombre et en lumière, mystère et rationnel.

La naïveté violente des enfants nous sert de guide à travers une forêt peuplée de figures archétypales, de parcelles d’intimité et d’amoncellement de matières, feuilles, plumes, points lumineux, petits sons, morceaux de métal devenant musique, bouts de bois devenant maison, rois devenant princesses, éclats de rêves devenant histoires.

Un chapiteau rouge de 28 mètres rond accueille 500 spectateurs, l’espace inclut une aire de jeu de 200m2, un bar, et, des gradins disposés en bi-frontal, cachés au début du spectacle par des rideaux lestés. Un filet tendu est disposé au-dessus d’une des ouvertures de la piste de 15m de diamètre. Pendant la première partie du spectacle, la piste est libre pour recevoir le public, qui, debout au centre, assiste à l’action qui se déroule sur les périmètres, dans l’assistance et en l’air. Au cours de la deuxième partie, les gradins sont dévoilés, le public est assis en cercle, pieds sur la piste. Le chapiteau peut rester ouvert tard : repas, bar, discussions, voire imprévu à travers la nuit...

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Grimm

"Le paradoxe de Grimm pourrait s’énoncer ainsi : l’obscurité y est très claire, la clarté très obscure. Cette obscure clarté qui tombe des étoiles, ça ne vous dit rien ? (Le Cid, Pierre Corneille) Tout dans Grimm est oxymore… le féminin y est masculin, l’enfant adulte, l’ombre lumière, le haut bas, l’individu société, l’intime public...".
- Jean-Michel Guy, Mai 2003

PRESSE

LD - Nord Eclair - 8 mai 2004
Samuel Lieven - La Voix du Nord - 7 mai 2004
Yasmine Youssi - La Tribune - 6 avril 2004
Gwénola David - La Terrasse - 31 mars 2004
Philippe Akilon - Télérama -10 mars 2004
Thierry Voisin - L’Express - 8 mars 2004
Anne Quentin - CNDP - 5 mars 2004
Gilles Rof - Marseille Hebdo - 21 janvier 2004
Monique Heitzler - DNA - 30 avril et 4 mai 2003

"Cirque bâtard" S’il se définit ainsi, c’est parce que Cahin-caha fait rimer cirque avec danse, théâtre et musique. Avec virtuosité et excentricité. Chez eux point de trapèze pour la voltige, mais des cordes, des branches et des filets. Pas de boule de jonglage, mais des pots de fleurs, des bougies ou des oiseaux bambous, manipulation en équilibre sur la tête, entre les doigts à Détournement d’objets ? Assurément, mais l’essence du cirque y est. Autant dire l’essentiel.

LD - Nord Eclair - 8 mai 2004

Ce pot-pourri concocté par la tribu Cahin-caha à partir de contes de Grimm convoque tous les styles, toutes les musiques, tous les arts du cirque. Un spectacle sophistiqué et populaire à la fois. Un art bâtard, au sens ambigu et créatif du terme. Un langage du son et des images qui réussit à capter l’attention des tout-petits, tout en plaçant les adultes devant leurs responsabilités. Impossible d’avoir la tête ailleurs. Ailleurs, c’est ici, avec ces artistes mis en scène par Gulko.

Samuel Lieven - La Voix du Nord - 7 mai 2004

... Leur truc à eux c’est justement le cirque d’atmosphère. Leur dernier spectacle s’inspire des contes de Grimm qui, comme chacun s’en souvient, ne s’adressent surtout pas aux enfants. L’occasion de plonger les spectateurs dans une ambiance cruelle, sombre, étouffante, parfois sensuelle, souvent dérangeante et plutôt inhabituelle pour un cirque... Ils sont sans cesse chahutés, pris à parti, baladés d’un bout à l’autre de la piste, les yeux et les oreilles constamment aux aguets. Spectacle étrange et déstabilisant, mais tellement original.

Yasmine Youssi - La Tribune - 6 avril 2004

... Fidèle à son style, c’est-à-dire iconoclaste, engagé, franchement impertinent et un peu trash, ce cirque franco-américain a composé une déroutante parabole sur la renonciation, sur l’épreuve, sur le passage qui nous mène vers la réalisation de soi… Grimm nous plonge dans un univers nimbé de mystères et se déploie de métamorphoses en transformations, de moments suspendus en précipités vertigineux. Point de fil linéaire mais un écheveau qui se déroule au gré des rythmes survoltés ou méditatifs de la musique « live »... On est limité que par nos rêves nous disent ces artistes virtuoses... Ouvrons les grands !

Gwénola David - La Terrasse - 31 mars 2004

« Nous ne sommes limités que par nos rêves », leitmotiv de ce spectacle qui revisite les contes des frères Grimm en n’en retenant que l’essence. D’où un monde étonnant, fracassant, délirant, entre ciel et terre, inventif.

Philippe Akilon - Télérama -10 mars 2004

Faire la nique à Disney. Belle revanche pour l’Américain Gulko, qui fait du cirque en boxant les conventions du genre et ce nouveau spectacle en préférant, aux manières édulcorées de Blanche-Neige et les sept nains, les premières œuvres des frères Grimm, plus cruelles, plus érotiques et amorales. Des contes de l’ombre où tout est magie et transformation, où le roi troque sa couronne contre un bonnet d’âne et où les robes se transforment en parachutes. Un spectacle d’images, audacieux, violent, déroutant, mais nécessaire pour tuer enfin l’enfant innocent qui est en nous.

Thierry Voisin - L’Express - 8 mars 2004

On a assez dit tout le bienfait des contes sur les angoisses enfantines, leur vertu simplificatrice des problèmes existentiels. En s’identifiant aux héros, les enfants peuvent mieux surmonter les épreuves qu’ils traversent, pour se construire une personnalité sur des bases positives. Ici, le cirque abonde en images fortes, souvent naïves mais jamais mensongères, où la magie permet l’initiation. Tout l’univers des contes est là, bien vivant.

Anne Quentin - CNDP - 5 mars 2004

... Grimm emploie l’habituel vocabulaire de la troupe : un mélange sur-vitaminé et poétique de danse, arts du cirque, comédie, musique jouée en direct. Le fameux « cirque bâtard » dont Cahin-caha s’est autoproclamé inventeur. Dans le maelström des entrées et sorties, on reconnaît bien quelques figures emblématiques – le roi, la princesse, la sorcière... - mais on s’attache surtout à l’émotion brute, scotché aux gradins par les prouesses aériennes de l’homme araignée Eric Lecomte, bluffé par la truculence débordante d’Harry Holtzmann ou simplement interpellé par ce drôle d’agrès qui s’élève vers les cintres en fin de spectacle... qui symbolise parfaitement l’esprit Cahin-Caha : un cirque qui invente des choses là où on ne l’attend pas.

Gilles Rof - Marseille Hebdo - 21 janvier 2004

... Ils allaient bientôt rester bouche-bée devant la virtuosité d’images étonnantes, parlant très fort à l’imagination… Cahin-caha ouvre grand la porte au rêve, à un rythme magnifique, et laisse à chacun la liberté de suivre le fil des histoires de son enfance, de ses réminiscences...Manual word wrap
Un conseil : pour bien profiter du spectacle, laisser à la porte les schémas classiques de dramaturgie linéaire dont on est coutumier. Les méchants sont vraiment méchants et violents, et cela est restitué dans Grimm. Mais les contes restent des histoires où la sortie de l’enfer, le passage d’une bonne fée, sont toujours possibles. Aussi tout va bien , et cette nouvelle création donne vraiment matière à réflexion.

Monique Heitzler - DNA - 30 avril et 4 mai 2003
Production

DISTRIBUTION

Direction artistique : Gulko

Players : Jules Beckman - Anna Buhr - Claire Harrison-Bullett - Olivia Cubero - Jörn Gehlker - Harry Holtzman - Bob Lipman - Jeanne Mordoj - Dirk Schambacher

Equipe technique et administrative : Mickaël Berret - Alexandre Crubézy - Laurence Edelin - Bernard Molinier - Isabelle Van Daele - Timothée Vandersteen

LA CREATION DE GRIMM A ETE REALISEE PAR :

Conception, mise-en-scène, conception scénographie et co-auteur : Gulko

Co-auteurs : Jules Beckman - Claire Harrison-Bullett - Olivia Cubero - Jörn Gehlker - Harry Holtzman - Eric Lecomte - Bob Lipman - Jeanne Mordoj - Fanny Soriano

Assistant à la mise en scène : Patrick Belaubre

Scénographie et constructions : Catherine Teilhet assistée de Chloé Benoit et Cécile Claveries

Création lumière : Hervé Gary assisté de Pierre Villard et Mickaël Berret

Costumes : Karine Bellisi puis Alain Burkarth

Design et construction décors : Silvain Ohl assisté de Maryse Jaffrain et Jean-Marc Delannoy

Scénographie aérienne : Eric Lecomte et Haut + Court (conception filet)

Intervenant choréographie : Jess Curtis

Dessin : Linet Andréa

Photo : Jean-Pierre Estournet

Assistants production et administration : Marine Basset et Charles Vairet

COPRODUCTIONS ET SOUTIENS
Lille 2004, Capitale Européenne de la Culture avec le soutien du Prato
Scène Conventionnée danse et cirque de Grasse
Festival « Pisteurs d’Etoiles » d’Obernai
Parc et Grande Halle de la Villette, Paris
Région Haute-Normandie - Théâtre en Région
Atelier 231 de Sotteville-lès-Rouen

Aides à la création
Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur
Ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS)
Adami

Accueils en résidence
Théâtre du Centaure, Marseille
Théâtre l’Avant-Scène de Cognac
Scène Conventionnée danse et cirque de Grasse
Atelier 231 de Sotteville-lès-Rouen associé à la Scène Nationale de Petit-Quévilly
Festival « Pisteurs d’Etoiles » d’Obernai
Festival « Janvier dans les Etoiles » de la Seyne sur Mer

La compagnie est conventionnée par
La Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence Alpes Côte d’Azur
et bénéficie du soutien de
La Ville de Marseille
Le Conseil Général des Bouches du Rhône
La Fondation BNP Paribas

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